Dans l'épisode 1, je vous expliquais pourquoi Boulotte était dans ma vie (et celle de chéri).

Dans l'épisode 2, je vous explique pourquoi Steve le chien (rendu anonyme pour son bien) a été adopté.

Le chien est venu bien bien bien après Boulotte. Quelques années passèrent (7 en tout), et avec Boulotte sous le bras, je quitta premier chéri et Paris (Paris paris que je te quiiiitte). Je décide de m'installer plus près de mon directeur de thèse de ma nouvelle université. Un an après, je rencontre deuxième chéri (l'actuel et celui de ma vie pour toujours blablabla). Très vite, on s'installe ensemble je m'installe dans sa coloc' avec Boulotte. Boulotte et moi rencontrons alors Minnie, jeune petite chatte fifille et pestouille du pote coloc' de chéri... Et ce fût la guerre! Mais passons. Minnie fera l'objet d'un autre épisode.

Quelques mois passent, et il y a un an maintenant, l'homme veut un chien pour son anniversaire (pour de vrai, un chien dans un appartement). Mais attendez, je n'ai pas craqué tout de suite! Pendant 6 mois, mon cher et tendre m'a répété sans cesse: "je veux un chien!" Et je répondais: "non! Je ne veux pas t'offrir un chien, tu vas pas avoir le temps de t'en occuper avec ton entreprise et moi je ne veux pas me le coltiner!" Je tiens... Et, faute de soutien de la part de son entourage proche (au contraire, des encouragements dans son sens, merci): amis, famille, ... Je craque. Il choisit son chien et on va le chercher. Et... Ce n'est pas la race la plus calme et docile du monde: un jack russel! J'avoue tout de même qu'en le voyant, j'ai complètement craqué sur lui. Oui mais... Première nuit en possession du chien, je me réveille, prise de panique, crise d'angoisse... Qu'avais-je donc fait? Je savais qu'au fond de moi c'était une responsabilité supplémentaire que je venais de prendre et que j'avais déjà du mal à m'occuper de moi et à penser à mon bien personnel, et surtout à ne pas angoisser pour toutes les responsabilités que tout adulte a dans ce monde: loyer à payer, autres factures, entretien de la maison, boulot, thèse, essayer de se faire des amis sur place, etc... Et déjà devant toutes ces seules petites responsabilités toutes naturelles, je me sentais bien seule. Il était clair que même si c'est chéri qui voulait un chien, il s'en occuperait bien moins souvent que moi!

Et bien, au bout d'un an, je peux faire le bilan: pour l'éducation il est présent, pour le nourrir et jouer avec lui aussi, pour le promener et nettoyer ses bêtises beaucoup moins... Moins fun? Oui, mais, petit à petit, il en fait plus, il suffit de demander. Et puis,... Steve, maintenant, c'est aussi mon bébé. :-)

Dans le prochain épisode, je vous raconterai pourquoi deux poules ont atterri chez nous!